User manual

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1.8 Circuit intégré (CI)
Finalement, les circuits intégrés sont à insérer dans les supports prévus à cet effet, en respectant la polarité.
Attention !
Les circuits intégrés sont très sensibles aux inversions de polarité ! De ce fait, respectez les
repères du circuit intégré (encoche ou point).
Les composants CI 1 et CI 2 sont des CI CMOS particulièrement sensibles, pouvant être détruits
par une simple décharge électrostatique.
C’est pourquoi les composants MOS doivent seulement être manipulés au niveau du boîtier, sans
toucher de pattes de connexion.
Les circuits intégrés ne doivent pas être changés ou insérés dans le support lorsque la tension
de service est active !
IC 1 = CD 4046, HCF 4046 ou MC 14046
(L’encoche ou le point doit pointer vers C 2).
IC 2 = CD 4017, HCF 4017 ou MC 14017
(L’encoche ou le point doit pointer vers C 4).
4046 4017
1.9 Contrôle final
Contrôlez encore une fois tous les circuits afin de vérifier que tous les composants sont à leur place et
que la polarité a été respectée. Assurez-vous que les soudures n’ont pas provoqué de pontage au niveau
des pistes conductrices afin d’écarter tout risque de court-circuit pouvant détruire les composants.
Vérifiez également qu’il ne reste aucune extrémité des pattes que vous avez coupées sur la platine, car
elles peuvent également provoquer des courts-circuits.
La plupart des réclamations des kits qui nous ont été renvoyés correspondent à de mauvaises soudures
(soudures froides, ponts de soudure ou pâte à souder inappropriée, etc.).
Cela s’explique par le fait qu’une résistance d’entrée VCO est branchée en parallèle au circuit RC, ce
qui accélère la décharge du condensateur électrolytique. Dans tous les cas, cette fonction a de grandes
similitudes avec la bille qui roule, puisque toutes les deux sont soumises à des lois similaires. Lorsque la
«roulette à LED» semble déjà fixe, il y a généralement une dernière impulsion du compteur.
Afin que le VCO soit réellement actif, l’entrée de validation Inhibit (‘broche 5) doit être sur la masse. Les
autres broches ne doivent pas être câblées, autrement le comportement du circuit intégré changerait.
Le compteur est équipé de dis entrées décodées Q0_Q9, et seule une d’entre elles est toujours active
(c-à-d. sur HIGH). Ces sorties sont en mesure de fournir quelques milliampères, de sortes que les LED
de faible intensi puissent être directement commandées. Pour une intensi de sortie de 3 mA, la
tension de sortie HIGH est inférieure d’env. 0,5 V à +Uv. Ce courant est limité par la résistance de masse
commune R3. Les LED possèdent une luminosité suffisantes dès 2 mA.
Il reste encore à compléter l’entrée de validation de CI 2 (Inhibit, broche 13). Il est nécessaire, pour
compter, que ce branchement soit sur LOW. Cela vaut également pour l’entrée de remise à zéro (reset,
broche 15), qui réinitialise le compteur sur zéro lorsqu’il est actif. Et ce, sans tenir compte de l’état du
compteur atteint. HIGH sur ce branchement permet ainsi que la sortie Q0 soit active (HIGH).
Lors de l’impulsion d’horloge suivante, Q0 retourne sur LOW et Q1 sur HIGH, etc. Si aucune impulsion
de réinitialisation à lieu entre temps, le comportement du compteur continue de façon cyclique avec Q8,
Q9, Q0, Q1. La progression vers la prochaine sortie s’effectue avec un front d’horloge positif, soit à une
transition LOW/HIGH à l’entrée 14 (CLK).
Réplique
La carte doit d’abord être complétée par 4 cavaliers en fil.
Puis avec trois résistances. Aucune des trois n’est critique, cela signifie qu’elles peuvent modifier leur
valeur si besoin : R1 correspond à la durée de ralentissement de la rotation LED. Lorsque la résistance
est plus grande, la durée est agrandie.
R2 détermine avec C3 la fréquence du VCO : nous l’avons sélectionné ainsi, de sorte que les LED soient
rapidement activées les unes à la suite des autres dès la touche activée, mais aussi de façon qu’elle
donne l’impression d’être toutes allumées en même temps. L’effet d’une succession plus lente est alors
plus clairement visible.
R3 limite l’intensité des LED. Pour une tension de pile de 9 V et d’une tension de passage de LED de
1,6 V, il reste pour cette résistance de masse 7,4 V/ Pour 3,9 k, il en résulte un courant d’environ 2
mA, qui fournit une luminosité suffisante. Mais il n’est toutefois pas possible de baisser la résistance
pour augmenter la luminosité des LED. La résistance ohmique du pilote de sortie dans le circuit imprimé
fournit une limitation de courant supplémentaire.
Soudez donc, précautionneusement, un support pour les deux CI, avec les encoches de repérages
dirigées vers LD3 ou LD4. En cas de défaut, vous pouvez remplacer les circuits imprimés sans soudures.
Les condensateurs C2 et C4 sont conçus pour la coupe de crêtes de parasites hautes fréquences.
Elles peuvent se produire lors de la commutation du compteur, lorsque la pile n’est plus toute jeune. Par
conséquent, le compteur pourrait se mélanger et les LED pourraient ne plus être activées à la suite. Par
ailleurs, C5 est également utilisé pour soutenir la pile, vous devez cependant faire attention à sa polarité,
tout comme pour C1.
Après l’installation du condensateur restant C3, soudez le bouton TS1, qui met en route la rotation des LED.
Enfin, les 10 LED sont à brancher en série, afin de former un plateau de roulette réaliste. Afin qu’elles ne
soient pas éparpillées de façon chaotique, les LED doivent d’abord être insérées dans les écarteurs. Cela
permet de garantir une longueur identique pour toutes, mais aussi qu’elles soient bien droites.
Les cathodes de toutes les LED (il s’agit de la patte la plus courte) doivent être dirigées au-dessous vers
le bouton-poussoir. Faites attention lors de l’installation, le dessoudage conduit toujours à la charge de la
piste conductrice ou du circuit imprimé.
Une fois que aurez également soudé le clip de pile (rouge sur plus et noir sur moins), contrôlez encore
une fois le montage et vérifiez qu’il n’y a pas d’erreur : tous les composants sont correctement montés, il
n’y a pas de soudures qui se rejoignent entre les broches, il n’y a pas de reste de fil caché ?