Haute Fidelite (France)

CD et notre convertisseur externe
sur XLR, pour bien cerner la person-
nali de l’ampli et de la partie
conversion. D’emblée, la puissance
s’exprime, les watts parlent. Sur
le Sophie Unger «Approximately
Gone», la cheresse d’impact des
toms et la reprise de la basse bien
profonde prouvent la santé du H190.
dium : L’ensemble DAC plus
ampli possède une belle cohérence,
les timbres sont réalistes sans colo-
ration ou bosse spectrale, les
circuits propriétaires garantissant
une très faible distorsion, et cela
s’entend. Un bel éclairage sans
caracre tys’offre, comme sur le
Vivaldi Estro Armonico par le Café
Zimmerman la subtilité des ins-
truments anciens est bien mise en
valeur, tout comme la sensation
d’espace. L’entrée S/PDIF s’avère
aussi excellente pour exploiter
pleinement votre collection de CD.
Aigu : Le clavecin de la Passacaille
de Couperin par Gustav Leonhardt
(Alpha) resplendit sur les Beo-LX et
leur tweeter en béryllium, le Hegel
étant parfaitement capable d’en
extraire toutes les nuances, sans
aspect électronique ou tronquant
des harmoniques, mais avec
tillance. Les violons Guadagnini
du Café Zimmermann sont bien de
noble extraction baignés d’une
douce luminosité.
Dynamique : Sur un fichier haute
solution, le H190 laisse la source
s’exprimer sans retenue, que ce soit
les étages de conversion à faible
distorsion ou l’amplification, fort des
avancées Hegel. Jeff Beck est en
pleine forme, bien installé sur sa
scène devant un public bouillon-
nant. Les écarts entre les parties
solo calmes et caressantes du
maître à sa guitare, et la reprise du
chorus déchaîné prouvent que le
H190 offre une proposition crédible,
c’est bien l’essentiel.
Attaque de note : La même gui-
tare de Jeff Beck survolagressant
ses cordes possède un mordant
enviable, les tes de micros et
l’ampli qui suit ne sont pas mollas-
sons. Histoire de compliquer un peu
les choses, la Suite Gogol de
Schnittke, la numéro VI Clerk, per-
met de constater que l’ampli ne se
sunit pas face à ce déferlement
FABRICATION
ET ÉCOUTE
Construction : La sobrié élé-
gante propre à Hegel, comme la
façade en aluminium texturé gris
foncé et l’écran OLED discret, que
l’on peut éteindre. À l’intérieur, c’est
très rieux et abouti, la grande
carte re noire et celle proche des
entrées numériques recevant la
puce AirPlay occupent la place. Ici
pas d’amplification numérique mais
de l’éprouvé, la complexi électro-
nique étant maîtrisée avec
thode.
Composants : La fameuse puce
AKM 4490EQ Velvet Sound accep-
tant le 32 bits est utilisée mais dans
une architecture propre à Hegel. Le
transformateur tordal conséquent
de 120 x 85 mm fourni le courant
à 6 capas Nover Audio Grade de
10000 µF/80 V. Les transistors de
puissance du double push-pull sont
triés à la main, et les alimentations
sont parées pour le numérique,
le préampli et l’ampli.
Grave : Le Hegel H190 a été
écou sur toutes ses entrées, aussi
bien USB que S/PDIF avec un drive
Le poids de 19 kg
s’explique à la vue
de l’alimentation
qui prend un
maximum
d’espace, et le
H190 est profond.
Les radiateurs
conséquents
doivent dissiper
plus de 150 W.
Sur la face arrière,
une sortie ligne
analogique à
niveau fixe et
variable est au
menu, plutôt
sobre mais
suffisant.
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