Operating instructions

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Système Sabine 2,4 GHz Smart Spectrum
®
Wireless
LIT-SWM7000-OG-EN-070615.pmd - rr
© 2007 Sabine, Inc.
15. FBX : THÉORIE ET PRATIQUEE
15.1. Présentation du FBX®
POURQUOI LE FBX ? Le Larsen constitue certainement le problème le plus
universel dans le monde de l’audio. Le risque d’apparition soudaine de ce son
agressif, fort, incontrôlable est le cauchemar de tout ingénieur du son et mu-
sicien. Contrairement à des problèmes ou compromis de qualité audio, moins
évidents, un Larsen est toujours embarrassant : il dérange le musicien, le public,
le technicien, peut endommager le matériel, bref pourrir votre journée.
Le problème du Larsen peut survenir dans n’importe quel système de sonorisa-
tion, à partir du moment un microphone ou capteur se trouve à proximité d’un
haut-parleur. De médiocres conditions acoustiques ou une mauvaise utilisation,
par des opérateurs pas assez expérimentés, ne peuvent qu’aggraver la situa-
tion. Pire encore : un micro HF ‘non-Sabine’ ajoute encore un autre facteur de
risque. Comme le Larsen survient en cas de combinaison critique de facteurs
tels que la distance, l’emplacement, le niveau sonore et le gain entre un micro-
phone et un haut-parleur, un microphone libre de ses déplacements constitue
une source potentielle de Larsen permanente. Un seul pas dans la mauvaise
direction peut transformer un son, jusque-là parfait, en un hurlement perçant,
en moins d’une seconde.
Ce risque accru de Larsen dès qu’on utilise un système HF devient encore plus
prononcé si vous utilisez des micros cravate. Ce type de micro est généralement
placé plus loin de la bouche que les micros à main ou sur serre-tête, ce qui de-
mande plus de gain. Par ailleurs, les micros cravate sont souvent omnidirection-
nels – donc plus sensibles aux sons hors axe, provenant des enceintes.
Les systèmes Sabine True Mobility® SWM7000 résolvent les problèmes de
Larsen en atténuant précisément, sur des bandes très étroites, les fréquences
où apparaît le Larsen. Ce processus automatique et facile à utiliser s’adapte à
des conditions acoustiques changeantes, se montre d’une grande efcacité et
possède des conséquences minimales sur la délité audio du signal. Nous ap-
pelons ce ltre automatique un FBX (initiales de FeedBack Xterminator®).
15.2. Les avantages des ltres FBX
Avant l’invention du FBX, l’appareil le plus communément utilisé pour contrôler le
Larsen était l’égaliseur graphique 31 bandes (tiers d’octave). Toutefois, un ltre
FBX présente trois avantages marquants par rapport à un EQ graphique :
1. Tout d’abord, la plus évidente : la nature automatique des ltres FBX. Dès que
le Larsen apparaît, le FBX répond plus rapidement que le plus expérimenté
des ingénieurs du son. Le placement automatique des ltres FBX s’effectue
même en présence de signal audio : l’algorithme distingue intelligemment
le Larsen de la musique ou de la parole.
2. Deuxième avantage : les micro-ltres FBX se placent précisément le
Larsen apparaît (avec une résolution de 1 Hz), les égaliseurs graphiques
ne peuvent intervenir que sur 31 fréquences centrales xes. Le ltre FBX
est un coup direct porté au Larsen ! Alors que baisser la bande d’égaliseur
graphique de fréquence centrale la plus proche ne peut que viser grossière-
ment la fréquence exacte du Larsen (largeur d’1/3 d’octave). Et l’atténuation
étant maximale pour la fréquence centrale, elle est forcément mal ciblée sur
le Larsen, et emporte une partie trop importante du son (voir Fig. 15a).
3. Dernier avantage, et le plus important, améliorant la clarté et le gain avant
Larsen : les micro-ltres Sabine sont 10 fois plus étroits que les bandes
1/3 d’octave des égaliseurs graphiques. Utiliser des ltres FBX restitue
jusqu’à 90% de la puissance sonore supprimée par les bandes d’égaliseur
graphique.
Voici le moment venu d’établir une importante distinction. Même si on appelle
les égaliseurs graphiques 31 bande des “1/3 d’octave”, ce terme s’applique à
l’espacement des fréquences centrales d’intervention (séparées d’1/3 d’octave),
mais pas à la largeur de la bande elle-même (qui est généralement de l’ordre
d’une octave complète). Par conséquent, les corrections apportées sur les
bandes se recouvrent les unes les autres : elles s’étendent bien en deçà et au-
delà de la fréquence centrale, et incluent des fréquences faisant a priori partie
-10 dB d’atténuation à 500, 630, 1k, 1,25k, 1,6k & 2 kHz
Si les bandes de légaliseur graphique étaient vrai-
ment larges d’1/3 octave, la courbe de réponse
varierait de 6 dB entre les curseurs. Mauvais son !
Les bandes des égaliseurs graphiques possèdent
généralement une largeur d’1 octave, donnant une
courbe plus régulière. Notez que deux bandes ad-
jacentes se cumulent, atténuant de -16 dB en tout
alors que les curseurs se trouvent à -10 dB.
Fig. 15a L’action d’un égaliseur graphique sur
le signal audio
FBX : Théorie et Pratique