User manual
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• Les régulateurs disponibles dans le commerce sont en général très décevants : Il
s’agit le plus souvent de modules mécaniques munis d’un puissant potentiomètre
dont le curseur est déplacé d’avant en arrière par un servo. A vitesse réduite, la puis-
sance dont le moteur n’a pas besoin est transformée en chaleur. Les pauvres accus,
que l’on a mis tant de temps à recharger, sont donc tout simplement gaspillés !
• La solution de nous autres électroniciens est bien plus avantageuse. Un régulateur
électronique est relativement facile à monter. Le kit est certes un peu plus cher que
la version mécanique, mais ici, on ne perd que la tension résiduelle retenue au
niveau des circuits semi-conducteurs (tension de saturation des transistors). Ce qui
est largement négligeable.
• C’est un IC (Circuit Intégré) qui sert ici de circuit d’attaque du servo. Le M51660
est conçu pour être branché directement sur un récepteur dont il traite les impulsions
sans passer par un circuit d’adaptation. De plus, au moyen de légères modifications,
il se laisse facilement utiliser en tant que modulateur de longueur d’impulsion. Pour
ce faire, il ne faut pas intégrer l’IC (circuit intégré) dans un circuit de réglage fermé
(comme pour un circuit d’attaque de servo) mais le régler avec le potentiomètre sur
une valeur de référence arbitraire (le point zéro).
• A partir de ce point, l’IC varie les durées d’enclenchement de ses sorties de sortie d’at-
taque selon la position du levier de commande (y compris en ce qui concerne l’inver-
sion de polarité du moteur). Le retour de couple attendu par le circuit est directement
transmis, sans tenir compte de la vitesse réelle du moteur. De ce fait, le régulateur de
vitesse est en fait un variateur puisqu’il n’est pas relié au circuit de réglage fermé.
• L’IC régulateur fonctionne ainsi : la sortie positive du récepteur (DC, sans conden-
sateur électrolytique) arrive à la borne de connexion 5. Selon la position du levier,
la durée de l’impulsion varie de 1,0 à 2,0 ms (1,5 ms en position neutre). La caden-
ce de répétition de ces impulsions dépend habituellement de la durée des impulsions
dans les autres canaux. Dans une transmission à 8 canaux, la durée d’un cycle est
d’env. 20 ms c.à.d. que le canal est sollicité et actualisé 50 fois par seconde.
• L’IC génère à présent un courant constant dont la puissance dépend de la résistance
à la Pin 3. Pendant le flanc positif de l’impulsion, ce courant charge le condensateur
relié à l’entrée 2 sur lequel se règle une tension linéaire. Ce signal en dents de scie
est comparé au sein de l’IC avec la tension continue de la Pin 1. Dès que les deux
ont la même amplitude, la logique interne de l’IC effectue 2 analyses :
• Tout d’abord, elle détermine le temps qui s’écoule entre la fin de l’impulsion et le
moment d’égalité. Ensuite, elle analyse si cet état a été atteint pendant ou après l’im-
pulsion. A partir de ce point, il détermine les signes avant-coureurs. Ainsi, la ten-
sion à la Pin 1 détermine à partir de quelle durée d’impulsion on passe en marche
avant ou en marche arrière. La durée d’enclenchement de l’impulsion modulée par
le circuit d’attaque de sortie est proportionnelle à la différence de durée déterminée
auparavant. A la fin de l’impulsion, le condensateur de Pin 2 se décharge à nouveau,
et un nouveau cycle d’impulsions débute.
Schéma d’implantation








